Alors que la terre d’Israël vit un temps de guerre d’une violence inimaginable, les Églises d’Orient sont appelées à renouveler leur Espérance. Plongeant leurs racines aux premiers temps de l’Église, dans leur diversité et avec leurs fragilités, elles sont des témoignages irremplaçables et originaux pour notre foi. Victimes régulières des persécutions, elles méritent notre soutien et notre prière.

Ce pèlerinage de Souvigny 2024 sera le signe de notre intérêt pour elles, et de notre proximité avec des communautés chrétiennes habituées à être minoritaires et dont l’avenir est toujours exposé.

Cela nous renvoie aussi à notre manière de vivre en Église chez nous. On ne peut prier pour la paix là-bas sans être artisan de paix chez nous, dans nos communautés chrétiennes, dans nos familles, nos lieux de travail… partout où nous vivons.
A leur époque saint Mayeul et saint Odilon ont été d’ardents défenseurs d’une paix qui limite les ambitions guerrières des puissants de leur temps. Qu’à leur suite, en ce lieu hautement symbolique, nous puissions marcher, prier, chanter pour que l’Esprit de Paix vienne nous habiter, habiter nos relations et habiter les réflexions et les actions des responsables politiques ayant une influence sur les foyers de guerre.

Le chemin de la paix est exigeant, il faudra persévérer en notre prière pour que des prophètes se lèvent et continuent
à dire encore aujourd’hui « non à la guerre ».

Que ce pèlerinage de la Paix soit source d’inspiration et d’action pour tous, marcheurs, priants, et tous les hommes et femmes « de bonne volonté ».